« La Soif du mal » marque le retour d’Orson Welles à Hollywood et aussi son dernier film américain.
Loin de n’être qu’une nouvelle démonstration de la virtuosité de Welles, « La Soif du mal » parle politique, pouvoir et manipulation. Il explore les frontières poreuses entre Mexique et États-Unis, entre le crime et la loi. C’est surtout un film à tiroirs, qui contient et résume toute la complexité de son réalisateur, ses contradictions, ses passions. Troublant et vénéneux.
En ouverture : le plan-séquence le plus célèbre de l’histoire du cinéma.
« La Soif du mal » est un labyrinthe baroque où Orson Welles pousse la mise en scène au vertige, transformant chaque plan en tension mouvante entre chaos et contrôle.
Version « reconstructed » (reconstruction du montage initial d’Orson Welles d’après son mémo de 58 pages) pour la première fois au cinéma
Version restaurée en 1997 par Walter Murch selon les instructions de Welles : Orson Welles, mécontent des modifications apportées au montage de son film, envoya au studio Universal en 1957 une note de 58 pages comprenant les changements qu’il envisageait d’apporter au film qui devait finalement sortir. C’est sur la base de cette note qu’en 1998, une nouvelle version de La Soif du mal a été remontée par Walter Murch (monteur, entre autres, , de plusieurs grands films de Francis Ford Coppola), afin de rétablir la vision du réalisateur.





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